George Li |
Pour le concert de clôture du Festival international de Colmar, on
retrouve Vladimir Spivakov et son bel orchestre, cette fois accompagné
par le pianiste George Li (né en 1995). Une affiche excitante, tant le
jeune prodige américain s’annonce déjà comme l’un des artistes à suivre:
le Festival de Verbier ne s’y est pas trompé et l’accueille également
la semaine prochaine autour d’une myriade d’autres talents. Spivakov
poursuit quant à lui son exploration du catalogue de Rachmaninov, après
le concert de la veille, celui de l’an passé consacré au Troisième Concerto ou encore celui de 2014 consacré à la Première symphonie.
Le concert débute avec deux œuvres de Rachmaninov, enchaînées sans pause en un rythme endiablé, où Li fait valoir son toucher agile et aérien par de tempi dantesques. On découvre là un Rachmaninov plus espiègle et facétieux que la veille, même si l’on pourra précisément reprocher à Li de minorer ces aspects au profit d’une lecture virtuose et limpide, sans trop d’aspérités. Il n’est pas aidé non plus par un Spivakov trop sonore dans les tutti et peu à l’aise pour lier les différents épisodes de ces œuvres composites. Les deux hommes se montrent plus à leur avantage dans l’éclat du Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski, opposant la virtuosité des passages enflammés à la grâce fluide des parties apaisées: il faut voir Li rugir sur son piano pour mieux se modérer ensuite, en une parfaite maîtrise, y compris dans ses nombreuses prises de risque.
Le jeune étudiant à Harvard joue volontiers ici la carte du premier degré, enchaînant rapidement les trois mouvements sans pause sous l’œil complice de Spivakov. Il serait intéressant d’entendre Li dans les deux autres concertos pour piano de Tchaïkovski, plus apaisés et malheureusement beaucoup trop rares au concert. En attendant, Li nous régale en bis avec une transcription d’un extrait d’Orphée et Eurydice de Gluck, faisant valoir son toucher doux et subtil, en forme d’évidence.
Le concert débute avec deux œuvres de Rachmaninov, enchaînées sans pause en un rythme endiablé, où Li fait valoir son toucher agile et aérien par de tempi dantesques. On découvre là un Rachmaninov plus espiègle et facétieux que la veille, même si l’on pourra précisément reprocher à Li de minorer ces aspects au profit d’une lecture virtuose et limpide, sans trop d’aspérités. Il n’est pas aidé non plus par un Spivakov trop sonore dans les tutti et peu à l’aise pour lier les différents épisodes de ces œuvres composites. Les deux hommes se montrent plus à leur avantage dans l’éclat du Premier Concerto pour piano de Tchaïkovski, opposant la virtuosité des passages enflammés à la grâce fluide des parties apaisées: il faut voir Li rugir sur son piano pour mieux se modérer ensuite, en une parfaite maîtrise, y compris dans ses nombreuses prises de risque.
Le jeune étudiant à Harvard joue volontiers ici la carte du premier degré, enchaînant rapidement les trois mouvements sans pause sous l’œil complice de Spivakov. Il serait intéressant d’entendre Li dans les deux autres concertos pour piano de Tchaïkovski, plus apaisés et malheureusement beaucoup trop rares au concert. En attendant, Li nous régale en bis avec une transcription d’un extrait d’Orphée et Eurydice de Gluck, faisant valoir son toucher doux et subtil, en forme d’évidence.
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