Nous avions déjà été enthousiasmés voilà deux ans
par le tout premier disque du Trio Busch consacré à la musique de
chambre de Dvorák. C’est à nouveau la musique du compositeur tchèque qui
sert d’inspiration à cette belle formation: avec Miguel da Silva, qui
fut vingt-sept ans durant, l’altiste du Quatuor Ysaÿe, elle fait valoir
tout au long du disque une interprétation vive et légère, tout autant
qu’aérienne dans ses différentes réponses entre pupitres. Le son est
chaud et enveloppant, en un univers sonore toujours confortable. Si le Premier Quatuor avec piano (1875) semble moins abouti que le Second de 1889 (ce dernier contemporain de la Huitième Symphonie),
il réserve quelques beaux moments, tel ce premier mouvement au thème
lyrique répété à l’envi. Les couleurs de la formation sont mises en
avant dans l’Andantino qui suit, au début mélancolique avant de
se déployer dans une étreinte superbe de sensibilité. Les interprètes
prennent parfaitement la mesure de cette suite de variations savoureuses
et malicieuses. Le Finale, plus ronronnant, apparait moins original.
L’Allegro qui entame le Second Quatuor avec piano montre une belle ampleur symphonique, même si le cœur de l’œuvre se situe dans le Lento qui suit, à l’émotion tenue et pudique. Le violoncelle d’Ori Epstein se distingue particulièrement dans les quelques passages contrastés. On retrouve plus de légèreté dans le superbe Allegro moderato, grazioso qui suit, avant que la transition saisissante vers le Pochettino più mosso ne surprenne par sa vigueur. La mélodie irrésistible du Finale vient enfin conclure en une rythmique entraînante ce chef-d’œuvre digne de la maturité du compositeur, à consommer sans modération dans l’interprétation superlative du Trio Busch.
L’Allegro qui entame le Second Quatuor avec piano montre une belle ampleur symphonique, même si le cœur de l’œuvre se situe dans le Lento qui suit, à l’émotion tenue et pudique. Le violoncelle d’Ori Epstein se distingue particulièrement dans les quelques passages contrastés. On retrouve plus de légèreté dans le superbe Allegro moderato, grazioso qui suit, avant que la transition saisissante vers le Pochettino più mosso ne surprenne par sa vigueur. La mélodie irrésistible du Finale vient enfin conclure en une rythmique entraînante ce chef-d’œuvre digne de la maturité du compositeur, à consommer sans modération dans l’interprétation superlative du Trio Busch.
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