Récompensé d’une médaille d’or lors de l’édition 2019 du Concours
international de musique de Vienne, le Trio Goldberg est constitué de
musiciens de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo qui expriment
ainsi leur passion pour la musique de chambre. Au regard de leurs
premiers disques, on est frappé par la curiosité affichée pour
l’exploration du répertoire, que ce soit par le recours aux
transcriptions dans un premier disque dédié à un arrangement des Variations Goldberg de Bach (Dux, 2018) ou à la découverte de raretés avec le deuxième, «De l’Ombre à la Lumière» (ARS Produktion, 2019), consacré aux trios de Jean Cras, Mieczyslaw Weinberg, Gideon Klein, et Ernst von Dohnányi.
Le présent disque combine les deux versants avec le recours à une transcription de la Sonate pour piano Hob.XVI:40 de Haydn (1784), tout en nous faisant découvrir plusieurs petites pièces inattendues de Jean Françaix (1912-1997), Zoltán Kodály, Hans Krása (1899-1944) ou Georges Enesco, sans parler de quelques ouvrages inachevés, dus à Sergueï Taneïev (1856-1915) et Franz Schubert.
A chaque fois, le trio donne le meilleur de ces œuvres, avec une sensibilité à fleur de peau qui évite soigneusement tout vibrato: l’élégance domine, d’une maîtrise parfaite dans les mouvements lents, là où on aimerait parfois davantage de corps dans les parties plus enlevées. Un disque à réserver aux plus curieux, désireux d’embrasser ce voyage musical sur tout le continent européen, jusqu’à Moscou, sur plus de deux siècles.
Le présent disque combine les deux versants avec le recours à une transcription de la Sonate pour piano Hob.XVI:40 de Haydn (1784), tout en nous faisant découvrir plusieurs petites pièces inattendues de Jean Françaix (1912-1997), Zoltán Kodály, Hans Krása (1899-1944) ou Georges Enesco, sans parler de quelques ouvrages inachevés, dus à Sergueï Taneïev (1856-1915) et Franz Schubert.
A chaque fois, le trio donne le meilleur de ces œuvres, avec une sensibilité à fleur de peau qui évite soigneusement tout vibrato: l’élégance domine, d’une maîtrise parfaite dans les mouvements lents, là où on aimerait parfois davantage de corps dans les parties plus enlevées. Un disque à réserver aux plus curieux, désireux d’embrasser ce voyage musical sur tout le continent européen, jusqu’à Moscou, sur plus de deux siècles.
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