La découverte des symphonies de Friedrich Gernsheim (1839-1916) en
séduira plus d’un: nous avions déjà eu l’occasion de souligner, lors du précédent volume que CPO
lui avait consacré autour de ses œuvres concertantes pour violon,
combien cet admirateur de Brahms aurait toute sa place dans les
programmes de concert s’il avait seulement le début de la renommée de
son aîné.
C’est encore vers Beethoven que Gernsheim se tourne dans sa Deuxième Symphonie de 1882, tout comme dans sa Première composée en 1875, en un esprit pastoral immédiatement séduisant du fait d’un thème principal facilement identifiable, agrémenté d’une myriade de couleurs aux vents notamment. Le deuxième mouvement, pétillant et léger, se tourne davantage vers Mendelssohn, tandis que le Nocturne qui suit s’épanouit autour d’une mélodie qui traverse tous les pupitres: une merveille d’orchestration évocatrice. Le final plus brahmsien annonce déjà la Quatrième Symphonie de 1895, portée par un souffle et un beau thème lyrique initial. Mais c’est sans doute l’Andante, d’une belle ampleur, qui constitue le sommet de cette œuvre inégale – les deux derniers mouvements apparaissant trop convenus.
D’une durée de trente minutes environ, ces deux courtes symphonies auraient mérité l’ajout d’une ouverture ou d’Agrippina, scène pour mezzo-soprano (interprétée par Nora Gubisch et Alain Altinoglu à Montpellier en 2011). On se délectera cependant du geste classique et lyrique de Hermann Bäumer, parfaitement à son aise dans cette musique certes conservatrice, mais d’une indiscutable qualité.
C’est encore vers Beethoven que Gernsheim se tourne dans sa Deuxième Symphonie de 1882, tout comme dans sa Première composée en 1875, en un esprit pastoral immédiatement séduisant du fait d’un thème principal facilement identifiable, agrémenté d’une myriade de couleurs aux vents notamment. Le deuxième mouvement, pétillant et léger, se tourne davantage vers Mendelssohn, tandis que le Nocturne qui suit s’épanouit autour d’une mélodie qui traverse tous les pupitres: une merveille d’orchestration évocatrice. Le final plus brahmsien annonce déjà la Quatrième Symphonie de 1895, portée par un souffle et un beau thème lyrique initial. Mais c’est sans doute l’Andante, d’une belle ampleur, qui constitue le sommet de cette œuvre inégale – les deux derniers mouvements apparaissant trop convenus.
D’une durée de trente minutes environ, ces deux courtes symphonies auraient mérité l’ajout d’une ouverture ou d’Agrippina, scène pour mezzo-soprano (interprétée par Nora Gubisch et Alain Altinoglu à Montpellier en 2011). On se délectera cependant du geste classique et lyrique de Hermann Bäumer, parfaitement à son aise dans cette musique certes conservatrice, mais d’une indiscutable qualité.
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