Formé en 1997, le Collegium Marianum est un ensemble tchèque sur
instruments d’époque encore peu connu en France, à l’inverse du
Collegium 1704 régulièrement invité à Versailles. C’est précisément dans
la Chapelle royale que le Collegium Marianum se produira en juillet
prochain dans un programme Lalande très attendu au vu de la qualité du
présent disque consacré au Tchèque Frantisek Jiránek (1698-1778). Après
la «Musique de la Prague du XVIIIe siècle» (Supraphon, 2011),
c’est déjà le deuxième disque de premières mondiales que l’ensemble
consacre à cet ancien élève de Vivaldi dont plusieurs des œuvres ont
d’ailleurs été attribuées à son maître.
C’est ainsi le cas pour le Concerto pour violon en ré majeur qui figure au catalogue des deux hommes, sans qu’il soit à ce jour possible de savoir lequel des deux l’a réellement composé. On est d’emblée transporté par l’élan narratif du Collegium Marianum, tout entier porté par la sensibilité expressive du violon de Lenka Torgersen, elle-même bien aidée par la qualité de la prise de son. Les couleurs de chaque instrument sont ainsi parfaitement détaillées sans sacrifier à la rythmique, tandis que les ruptures plus tranchantes apportent un relief bienvenu. On retrouve cette même énergie irrésistible dans le beau Concerto pour hautbois en si bémol majeur qui quitte les rivages vivaldiens pour des ritournelles davantage tournées vers le style galant, tandis que le Concerto pour basson en sol majeur montre des couleurs plus sombres et méditatives, en un tempo franchement ralenti en son mouvement lent. On notera par ailleurs que la fin manquante du dernier mouvement a été réécrite par le bassoniste interprète du présent disque, Sergio Azzolini.
Mais c’est peut-être le lumineux Concerto pour flûte en ré majeur qui apparait comme l’une des œuvres marquantes gravées sur ce disque, avec le non moins réussi Concerto pour violon. Il faut dire que la flûte aérienne et légère de Jana Semerádová, directrice artistique du Collegium Marianum, n’est pas pour rien dans cette réussite. Outre un frivole Concerto pour hautbois en fa majeur, on s’intéresse enfin au Triple concerto pour flûte, violon et viole d’amour en la majeur, qui bénéficie de la présence rare de la viole, même si des doutes persistent sur l’authenticité du manuscrit qui aurait subi quelques ajouts de la part d’un collectionneur virtuose de la viole.
C’est ainsi le cas pour le Concerto pour violon en ré majeur qui figure au catalogue des deux hommes, sans qu’il soit à ce jour possible de savoir lequel des deux l’a réellement composé. On est d’emblée transporté par l’élan narratif du Collegium Marianum, tout entier porté par la sensibilité expressive du violon de Lenka Torgersen, elle-même bien aidée par la qualité de la prise de son. Les couleurs de chaque instrument sont ainsi parfaitement détaillées sans sacrifier à la rythmique, tandis que les ruptures plus tranchantes apportent un relief bienvenu. On retrouve cette même énergie irrésistible dans le beau Concerto pour hautbois en si bémol majeur qui quitte les rivages vivaldiens pour des ritournelles davantage tournées vers le style galant, tandis que le Concerto pour basson en sol majeur montre des couleurs plus sombres et méditatives, en un tempo franchement ralenti en son mouvement lent. On notera par ailleurs que la fin manquante du dernier mouvement a été réécrite par le bassoniste interprète du présent disque, Sergio Azzolini.
Mais c’est peut-être le lumineux Concerto pour flûte en ré majeur qui apparait comme l’une des œuvres marquantes gravées sur ce disque, avec le non moins réussi Concerto pour violon. Il faut dire que la flûte aérienne et légère de Jana Semerádová, directrice artistique du Collegium Marianum, n’est pas pour rien dans cette réussite. Outre un frivole Concerto pour hautbois en fa majeur, on s’intéresse enfin au Triple concerto pour flûte, violon et viole d’amour en la majeur, qui bénéficie de la présence rare de la viole, même si des doutes persistent sur l’authenticité du manuscrit qui aurait subi quelques ajouts de la part d’un collectionneur virtuose de la viole.
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