Si Domenico Cimarosa (1749-1801) fut l’un des compositeurs les plus
célèbres de son temps, sa musique pâtît aujourd’hui d’une certaine
propension à la facilité assise sur une virtuosité rythmique souvent
ensorcelante mais peu profonde. Le florilège d’ouvertures d’opéra et
cantate ici réunies ne résiste pas à ce sentiment d’une musique
répétitive dans son inspiration, même si l’on pourra évidemment rappeler
que ces œuvres n’ont pas été conçues pour être entendues à la suite.
Pour cette intégrale lancée en 2007, Naxos
a curieusement choisi de recourir à des chefs et orchestres différents.
Ce cinquième volume fait exception en faisant appel à nouveau à Patrick
Gallois, déjà sollicité pour le volume 3, mais cette fois-ci accompagné
des forces de la Philharmonie de chambre de Pardubice. Les ouvertures
choisies pour ce disque ont toutes été composées dans les années 1780,
pour l’Italie ou pour Saint-Pétersbourg, avant le chef-d’œuvre Le Mariage secret (1792).
C’est davantage vers Haydn que le dernier Mozart que Cimarosa se tourne avec ces miniatures à la construction tripartite (vif/lent/vif). L’Ouverture de l’intermezzo La bella Greca rappelle ainsi les Trente-et-unième et Cinquante-neuvième Symphonies du maître d’Esterháza par son utilisation des cors, qui donne une ambiance de chasse à courre. Patrick Gallois opte pour une direction équilibrée entre narration et élan rythmique, même si l’on pourra regretter un certain manque d’électricité aux cordes. Cette direction respire sans s’appesantir, jouant la carte du théâtre dans une volonté de révéler les détails. Un rien trop attendu et sans surprise, ce geste gagne en assurance dans les ouvrages de plus grande ambition, telle l’Ouverture de L’Olimpiade (1784), aux effets et ornements plus nombreux. Un disque mineur mais néanmoins plaisant.
C’est davantage vers Haydn que le dernier Mozart que Cimarosa se tourne avec ces miniatures à la construction tripartite (vif/lent/vif). L’Ouverture de l’intermezzo La bella Greca rappelle ainsi les Trente-et-unième et Cinquante-neuvième Symphonies du maître d’Esterháza par son utilisation des cors, qui donne une ambiance de chasse à courre. Patrick Gallois opte pour une direction équilibrée entre narration et élan rythmique, même si l’on pourra regretter un certain manque d’électricité aux cordes. Cette direction respire sans s’appesantir, jouant la carte du théâtre dans une volonté de révéler les détails. Un rien trop attendu et sans surprise, ce geste gagne en assurance dans les ouvrages de plus grande ambition, telle l’Ouverture de L’Olimpiade (1784), aux effets et ornements plus nombreux. Un disque mineur mais néanmoins plaisant.
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