C’est à l’âge déjà avancé de 42 ans qu’Elgar parvint à s’imposer comme
un compositeur important avec son tout premier chef-d’œuvre
incontestable, les Variations Enigma. Toutes les grandes œuvres encore aujourd’hui au répertoire ont été composées après 1899, que ce soient The Dream of Gerontius, Pomp and Circumstance, les concertos pour violon et violoncelle ou les deux Symphonies.
Les œuvres précédant cette période de maturité sont moins connues, et
c’est tout le mérite de ce nouveau disque d’Andrew Davis que de
contribuer à faire connaître davantage la première manière du grand
compositeur victorien. Souvent comparée au Kullervo de Sibelius, l’épopée évangélique de la Saga du Roi Olaf (1896) déçoit par un texte assez pauvre, heureusement compensé par l’élan généreux, presque naïf, d’Elgar dans cette œuvre.
Ardent défenseur de la musique anglaise, Andrew Davis bénéficie d’une superbe prise de son et d’interprètes de haut niveau, que ce soient les chœurs bien préparés ou l’excellent orchestre de Bergen. Mais sa direction aux arêtes polies gomme toute aspérité pour privilégier un confort trop convenu pour offrir un relief suffisant à cette partition. On restera ainsi attaché à la version flamboyante de Vernon Handley (EMI, 1984), toujours passionnant avec son geste nerveux et anguleux. L’œuvre contemporaine gravée en complément (beaucoup plus courte), La Bannière de saint George (1897), n’échappe malheureusement pas aux mêmes griefs. Une vision un rien trop lisse de la part d’Andrew Davis.
Ardent défenseur de la musique anglaise, Andrew Davis bénéficie d’une superbe prise de son et d’interprètes de haut niveau, que ce soient les chœurs bien préparés ou l’excellent orchestre de Bergen. Mais sa direction aux arêtes polies gomme toute aspérité pour privilégier un confort trop convenu pour offrir un relief suffisant à cette partition. On restera ainsi attaché à la version flamboyante de Vernon Handley (EMI, 1984), toujours passionnant avec son geste nerveux et anguleux. L’œuvre contemporaine gravée en complément (beaucoup plus courte), La Bannière de saint George (1897), n’échappe malheureusement pas aux mêmes griefs. Une vision un rien trop lisse de la part d’Andrew Davis.
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