Arthaus réunit en un seul coffret plusieurs publications déjà
précédemment éditées séparément. Ces trois opéras de Haendel et ce
documentaire consacré au natif de Halle forment une somme cohérente, et
ce d’autant plus que les différents spectacles proposés ont tous été
enregistrés lors de festivals renommés en Allemagne. C’est précisément à
Halle, où se tient chaque année le festival Haendel, que deux des trois
opéras ici associés ont été enregistrés, tandis que le troisième nous
vient tout droit de Potsdam (également lieu d’accueil d’un festival
baroque annuel). Un gage de qualité pour ces productions, certes sans
stars, mais dont la remarquable homogénéité au niveau des chanteurs
rassemblés offre un plaisir constant dans les œuvres présentées ici.
Le plus ancien opéra de ce coffret date de la période londonienne. Avec Teseo (1713), Haendel s’inspire de l’œuvre homonyme de Lully et Quinault en un ouvrage magistral, dont se démarquent ici les chanteuses féminines, au premier rang desquelles Sharon Rostorf-Zamir (Agilea) et Maria Riccarda Wesseling (Medea). On est moins convaincu par Jacek Laszczkowski (Teseo), au positionnement de voix instable, incapable de contrôler l’aigu. C’est d’autant plus dommage que sa voix charnue ne manque pas de charme dans les graves. Si la mise en scène prudente du contre-ténor Axel Köhler n’apporte pas grand-chose, rien à attendre non plus dans les deux autres productions, bien pauvres au niveau scénique. Seul le même Köhler s’essaie, dans Admeto, à une transposition bien maladroite en milieu hospitalier. Il ne faudra certainement pas faire l’acquisition de ce coffret pour ces mises en scène sans grand talent.
Avec Tamerlano (1724), on touche à l’une des œuvres les plus fameuses de Haendel, composée la même année que ses autres chefs-d’œuvre Rodelinda et Jules César en Egypte. Le sujet orientaliste, autour de l’opposition entre Tamerlan et le sultan ottoman Bajazet, reste l’un des plus original de son auteur. Mais là encore ce sont les femmes qui se démarquent le plus au niveau vocal dans cette production, notamment une superlative Monica Bacelli (Tamerlano). En revanche, rien d’extraordinaire côté vocal dans l’Admeto (1727) ici proposé, tout aussi décevant que le documentaire Barockstar. En tout juste une heure, la vie de Haendel est survolée à coup de cartes postales des lieux prestigieux visités par le grand maître tout au long de sa vie, auxquels s’ajoutent quelques extraits d’entretiens avec des personnalités du monde baroque.
A noter que le double disque audio qui accompagne les DVD d’Admeto ne comporte que de larges extraits des trois actes de l’œuvre. Un coffret assez inégal donc, à réserver aux seuls baroqueux avertis.
Le plus ancien opéra de ce coffret date de la période londonienne. Avec Teseo (1713), Haendel s’inspire de l’œuvre homonyme de Lully et Quinault en un ouvrage magistral, dont se démarquent ici les chanteuses féminines, au premier rang desquelles Sharon Rostorf-Zamir (Agilea) et Maria Riccarda Wesseling (Medea). On est moins convaincu par Jacek Laszczkowski (Teseo), au positionnement de voix instable, incapable de contrôler l’aigu. C’est d’autant plus dommage que sa voix charnue ne manque pas de charme dans les graves. Si la mise en scène prudente du contre-ténor Axel Köhler n’apporte pas grand-chose, rien à attendre non plus dans les deux autres productions, bien pauvres au niveau scénique. Seul le même Köhler s’essaie, dans Admeto, à une transposition bien maladroite en milieu hospitalier. Il ne faudra certainement pas faire l’acquisition de ce coffret pour ces mises en scène sans grand talent.
Avec Tamerlano (1724), on touche à l’une des œuvres les plus fameuses de Haendel, composée la même année que ses autres chefs-d’œuvre Rodelinda et Jules César en Egypte. Le sujet orientaliste, autour de l’opposition entre Tamerlan et le sultan ottoman Bajazet, reste l’un des plus original de son auteur. Mais là encore ce sont les femmes qui se démarquent le plus au niveau vocal dans cette production, notamment une superlative Monica Bacelli (Tamerlano). En revanche, rien d’extraordinaire côté vocal dans l’Admeto (1727) ici proposé, tout aussi décevant que le documentaire Barockstar. En tout juste une heure, la vie de Haendel est survolée à coup de cartes postales des lieux prestigieux visités par le grand maître tout au long de sa vie, auxquels s’ajoutent quelques extraits d’entretiens avec des personnalités du monde baroque.
A noter que le double disque audio qui accompagne les DVD d’Admeto ne comporte que de larges extraits des trois actes de l’œuvre. Un coffret assez inégal donc, à réserver aux seuls baroqueux avertis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire