Formé en 2001 à Paris, le Quintette Aquilon est composé de jeunes femmes
toutes solistes dans des formations régulières (Pays de la Loire,
Strasbourg, Tours, Ile-de-France ou encore Les Siècles). Depuis leur
dernier disque consacré à la musique tchèque pour vents, Marion
Ralincourt a remplacé Sabine Raynaud – on retrouve d’ailleurs ce disque
en bonus du Blu-ray sorti en septembre dernier, édité quelques
mois seulement après le présent disque. A l’instar de l’un des concerts
parisiens auquel ConcertoNet avait assisté en 2009,
les cinq jeunes femmes poursuivent dans la veine de programmes
originaux fondés sur une interprétation aussi précise qu’aérienne.
Assurément un des quintettes à suivre de près en ce moment.
S’il n’est pas surprenant de retrouver un Hindemith toujours aussi inspiré dans ce répertoire, son contemporain Eisler n’est pas en reste, insufflant davantage de dissonances dans son Divertimento. Plus surprenant est l’Adieu composé par Stockhausen en 1966, en hommage au décès du fils du hautboïste Wilhelm Meyer. Une partition au statisme hypnotique, proche des sonorités de l’orgue en certains endroits, constamment déroutante. Le Quintette d’August Klughardt (1847-1902) est plus classique en comparaison. Composé à la fin de sa vie, aux alentours de 1898, il charme par sa capacité à faire chanter les différentes individualités, admirablement entremêlées pour faire ressortir les qualités individuelles des solistes. Un disque réussi, qui dispose de surcroît d’une captation sonore idéale et d’un minutage généreux.
S’il n’est pas surprenant de retrouver un Hindemith toujours aussi inspiré dans ce répertoire, son contemporain Eisler n’est pas en reste, insufflant davantage de dissonances dans son Divertimento. Plus surprenant est l’Adieu composé par Stockhausen en 1966, en hommage au décès du fils du hautboïste Wilhelm Meyer. Une partition au statisme hypnotique, proche des sonorités de l’orgue en certains endroits, constamment déroutante. Le Quintette d’August Klughardt (1847-1902) est plus classique en comparaison. Composé à la fin de sa vie, aux alentours de 1898, il charme par sa capacité à faire chanter les différentes individualités, admirablement entremêlées pour faire ressortir les qualités individuelles des solistes. Un disque réussi, qui dispose de surcroît d’une captation sonore idéale et d’un minutage généreux.
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