Incontestable champion des ouvertures d’opéra gravées au disque pour Naxos,
le chef hongrois Michael Halász (né en 1938) s’est déjà illustré avec
Mozart et Rossini, avant de se tourner vers Domenico Cimarosa
(1749-1801). Il faut dire que le travail de réhabilitation du
compositeur napolitain est encore grandement à accomplir tant ses plus
de quatre-vingts ouvrages lyriques restent encore méconnus – seul
l’incontestable chef d’œuvre Le Mariage secret (Vienne, 1792) a
toujours les faveurs régulières de la scène. C’est principalement dans
cette veine comique que Cimarosa s’est en effet illustré, même si l’on
compte une quinzaine d’ouvrages sérieux composés de 1780 jusqu’à sa
mort. Au cours de sa carrière, on peut compter trois grandes périodes
créatrices: les œuvres de la période de jeunesse présentées dans toute
l’Italie (1772-1783), les consécrations à Florence (1784-1787),
Saint-Pétersbourg (1788-1792) et Vienne (1792-1793), avant le retour
définitif à Naples (1793-1801).
Il s’agit déjà du quatrième disque consacré aux Ouvertures de Cimarosa depuis 2007, les précédents ayant été gravés par des orchestres et chefs différents. Les neuf ouvertures réunies cette fois appartiennent toutes à la première période d’inspiration, dévolue aux comédies et intermezzos, hormis la tragédie Giunio Bruto (1781). Pour autant, une même gaîté domine dans ces petits bijoux symphoniques étincelants et sans prétention. Il faudra cependant se garder d’écouter le disque d’une traite tant l’inspiration de Cimarosa manque parfois de renouvellement au-delà de la rythmique ensorcelante et de la séduction mélodique. Le geste expérimenté et énergique de Halász fait heureusement merveille tout du long, bien épaulé par un très correct ensemble basé à Pardubice, petite ville située à l’est de Prague.
Il s’agit déjà du quatrième disque consacré aux Ouvertures de Cimarosa depuis 2007, les précédents ayant été gravés par des orchestres et chefs différents. Les neuf ouvertures réunies cette fois appartiennent toutes à la première période d’inspiration, dévolue aux comédies et intermezzos, hormis la tragédie Giunio Bruto (1781). Pour autant, une même gaîté domine dans ces petits bijoux symphoniques étincelants et sans prétention. Il faudra cependant se garder d’écouter le disque d’une traite tant l’inspiration de Cimarosa manque parfois de renouvellement au-delà de la rythmique ensorcelante et de la séduction mélodique. Le geste expérimenté et énergique de Halász fait heureusement merveille tout du long, bien épaulé par un très correct ensemble basé à Pardubice, petite ville située à l’est de Prague.
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