vendredi 19 août 2011

Rentrée musicale à Paris : petit tour d’horizon des concerts et opéras choisis en septembre/octobre

La capitale n’est pas vraiment gâtée cette année puisque deux grandes salles sont en travaux : le Théâtre des Champs-Elysées et l’Opéra comique ouvriront respectivement leurs portes le 10 novembre 2011 et le 2 janvier 2012.
 
Nous restent heureusement la Salle Pleyel et l’Opéra national de Paris, et quelques petits théâtres audacieux cette année encore.




Dès le vendredi 2 septembre, l’Orchestre symphonique de Chicago, l’une des grandes phalanges américaines à la réputation un rien surfaite, sera dirigé par le non moins célèbre Riccardo Muti, dans un programme dédié au 20e siècle (Richard Strauss/Chostakovitch). On espère que Muti saura cette fois-ci réveiller un orchestre qui m’avait semblé bien plat lors de leur  venue à Pleyel avec le même chef en octobre 2007.

Deuxième poids lourd le 18 septembre avec l’Orchestre philharmonique d’Israël, toujours stimulé par la baguette de Zubin Mehta. Beau menu classique autour de Mahler et Bruch.

A suivre le 6 octobre, le retour à Paris du très intéressant chef allemand Thomas Hengelbrock (qui sera aussi à l’Opéra en février 2012 pour la superbe version chorégraphiée par  Pina Bausch de l’Orphée et Eurydice de Gluck) dans la rare quatrième symphonie de Dvorák.

Les 12 et 13 octobre, l'Orchestre de Paris et Paavo Järvi nous offrent les très méconnues symphonies d’Eduard Tubin et Hans Rott. Je ne serai pas à Paris à ce moment-là mais compte bien voir ce concert sur le web.

A ne pas manquer le 18 octobre, l’un de mes chefs favoris, Yoel Levi et son orchestre national d'Ile-de-France, dans un programme Chostakovitch/ Bartók/Prokofiev.

Enfin encore un grand orchestre à Pleyel, le 26 octobre, avec le Cleveland Orchestra qui interprétera notamment la méconnue « Doctor Atomic Symphony » de John Adams.




L’Opéra ouvre sa saison avec Salomé, l’une des œuvres majeures de Richard Strauss, qu’il me sera donné de découvrir en dehors du disque. Espérons que la mise en scène d’André Engel soit plus réussie que sa fade prestation pour la Petite renarde rusée de Janáček, reprise l’an passé. Inquiétude côté chanteurs également, avec l’éternelle Angela Denoke qui semble bien fatiguée.

Evènement en octobre avec Tannhäuser de Wagner monté avec  -excusez du peu-  Nina Stemme et Sophie Koch, toutes deux dirigées par l’excellent Marc Elder. Un grand moment en perspective.

J’irai peut-être faire un tour à Bastille pour le Faust de Gounod avec Roberto Alagna dans le rôle-titre, ainsi que pour la Lulu de Berg dans la belle mise en scène de Willy Decker déjà vue à Paris.




Dans le cadre de ses « escales musicales », le Théâtre 13 propose un programme de musique de chambre passionnant autour de Kodály, Martinu et Dvorák. 




Deux opéras intéressants  montés en octobre, avec Le tour d’écrou de Britten et L’Egisto de Cavalli. La proximité avec la scène est un réel atout qu'il ne faut pas négliger, faute de chanteurs connus attractifs.




Après la Comédie française,  l’Opéra de Quat’sous de Kurt Weill est présenté en ouverture de saison à Sartrouville. On attend beaucoup de ce spectacle mis en scène par le directeur du théâtre Laurent Fréchuret, toujours inventif et pertinent. Le casting sera-t-il à la hauteur ? 


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