C’est toujours un plaisir que de retrouver les deux Concertos pour violoncelle de Haydn, authentiques chefs-d’œuvre à bien des égards différents, le Premier (composé dans les années 1760) irrésistible de fraîcheur rythmique, tandis que le Second
(1783) apporte davantage de respiration et de profondeur. Mais l’on ne
saurait choisir entre les deux, tant leurs qualités respectives en font
d’indiscutables piliers du répertoire concertant pour violoncelle. Si
l’archet fort correct d’Enrico Bronzi ne peut faire oublier ses
prédécesseurs illustres, de Rostropovitch à Queyras, sa direction
d’orchestre est à saluer, nerveuse et allante – insistant
particulièrement sur les graves. Parfois un peu martelée, cette lecture
sait aussi soutenir quelques nuances notables dans les mouvements lents.
On retient surtout les finales empreints de légèreté et d’allégresse,
et portés par un orchestre moyen qui compense par une vigueur
véritablement communicative.
Mais c’est évidemment pour Paul Wranitzky (1756-1808) que ce disque tient toute son originalité, avec un bel enregistrement de son Concerto pour violoncelle en ut. Elève de Kraus et Haydn, le compositeur morave a fait l’essentiel de sa carrière à Vienne, recueillant l’estime de ses pairs, dont Mozart et Beethoven. La longue introduction orchestrale qui ouvre le concerto montre une structure très élaborée, en un esprit enjoué et vif. De bonne facture, cette œuvre certes peu originale montre un travail d’écriture notable concernant les vents, très présents. Un disque globalement intéressant, mais qui pèche par ses interprètes, honnêtes sans plus.
Mais c’est évidemment pour Paul Wranitzky (1756-1808) que ce disque tient toute son originalité, avec un bel enregistrement de son Concerto pour violoncelle en ut. Elève de Kraus et Haydn, le compositeur morave a fait l’essentiel de sa carrière à Vienne, recueillant l’estime de ses pairs, dont Mozart et Beethoven. La longue introduction orchestrale qui ouvre le concerto montre une structure très élaborée, en un esprit enjoué et vif. De bonne facture, cette œuvre certes peu originale montre un travail d’écriture notable concernant les vents, très présents. Un disque globalement intéressant, mais qui pèche par ses interprètes, honnêtes sans plus.
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