C’est semble-t-il le tout premier disque entièrement consacrée à la
compositrice suédoise Amanda Maier (1853-1894), trop tôt disparue du
fait de la tuberculose. Violoniste virtuose assez douée pour parfaire
ses études aux Conservatoires de Stockholm et surtout de Leipzig, elle
reçoit les cours de composition de Carl Reinecke notamment, avant
d’épouser le Germano-Néerlandais Julius Röntgen (1855-1932), également
compositeur. Très soutenue par son mari, elle consacre malheureusement
peu de temps à son art, même si ce premier volume laisse entendre que
d’autres pépites vont être exhumées prochainement. On découvre tout
d’abord le Concerto pour violon (1875), l’une de ses œuvres de
jeunesse, dont les deux derniers mouvements ont malheureusement été
perdus. Autour de l’influence indéniable de Mendelssohn dans la grande
ligne classique, Maier annonce déjà Brahms par l’intensité et le souffle
qui se dégage de cet Allegro aux dimensions éloquentes (un peu plus de 17 minutes), idéalement interprété par Gregory Maytan au violon.
Mais c’est peut-être plus encore son Quatuor avec piano (1891), ultime œuvre à son catalogue, qui démontre tout le talent de cette compositrice, très inspirée ici. Maier a le sens de la forme et de l’élan fluide, en un ton clair et lumineux où le piano d’Ann-Sofi Klingberg domine. Ses partenaires ne sont pas en reste pour faire de ce Quatuor la réussite incontournable de ce disque. C’est manifestement son mari qui a achevé l’œuvre, sans que l’on soit en mesure de démêler l’importance de ses ajouts et modifications. On retrouve encore la patte de son mari dans les Mélodies et danses suédoises pour violon et piano composées en commun en 1882. Ann-Sofi Klingberg et Gregory Maytan se régalent de ces miniatures aux atmosphères tour à tour intimistes et enlevées, en des contrastes savamment dosés. Un très beau disque qui donne envie de découvrir plus avant le corpus de cette compositrice.
Mais c’est peut-être plus encore son Quatuor avec piano (1891), ultime œuvre à son catalogue, qui démontre tout le talent de cette compositrice, très inspirée ici. Maier a le sens de la forme et de l’élan fluide, en un ton clair et lumineux où le piano d’Ann-Sofi Klingberg domine. Ses partenaires ne sont pas en reste pour faire de ce Quatuor la réussite incontournable de ce disque. C’est manifestement son mari qui a achevé l’œuvre, sans que l’on soit en mesure de démêler l’importance de ses ajouts et modifications. On retrouve encore la patte de son mari dans les Mélodies et danses suédoises pour violon et piano composées en commun en 1882. Ann-Sofi Klingberg et Gregory Maytan se régalent de ces miniatures aux atmosphères tour à tour intimistes et enlevées, en des contrastes savamment dosés. Un très beau disque qui donne envie de découvrir plus avant le corpus de cette compositrice.
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