On suit déjà depuis plusieurs années le Quintette Aquilon dont chaque
nouveau disque ne laisse pas de nous surprendre positivement, tant par
le choix audacieux des programmes (voir notamment en 2015 et 2018)
que par l’humour toujours piquant à l’œuvre dans l’interprétation. On
retrouve plus encore cet esprit facétieux dans le présent disque qui
étonne par sa couverture insolite, parsemée de graines de fleurs
sauvages à fortes teneurs en nectar et pollen, afin d’aider nos abeilles
butineuses et lutter contre le réchauffement climatique! Voilà donc le
«tout premier disque à planter», à mettre à l’actif de cette formation
qui n’en oublie pas de nous contenter au niveau du contenu musical
proprement dit, au-delà de ce geste militant pour l’écologie.
Le contenu du disque est à la hauteur de la réputation du quintette, qui nous propose un programme varié autour des Quatre Saisons de Buenos Aires de Piazzolla, dont la composition s’est étalée entre 1965 et 1970, ici présentées dans l’ordre des saisons et non pas dans l’ordre chronologique. Chaque saison trouve son miroir avec une pièce homonyme d’Henri Tomasi, Samuel Barber, Jennifer Higdon (compositrice décidément choyée en ce moment – voir son superbe Concerto pour harpe récemment gravé en première mondiale chez Azica) et Cecilia McDowall (née en 1951).
S’il est heureux de découvrir deux œuvres méconnues de Tomasi et Barber, c’est surtout le choix de deux compositrices contemporaines qui marque durablement: le raffinement de Higdon fait mouche ici encore, autour d’une fluidité aérienne pleine d’esprit, dans le style néoclassique de Stravinski. McDowall fait valoir davantage d’états d’âme et de caractère, le tout parfaitement mis en valeur par l’élan et la grâce des interprètes, encore une fois à leur meilleur. Un très beau disque.
Le contenu du disque est à la hauteur de la réputation du quintette, qui nous propose un programme varié autour des Quatre Saisons de Buenos Aires de Piazzolla, dont la composition s’est étalée entre 1965 et 1970, ici présentées dans l’ordre des saisons et non pas dans l’ordre chronologique. Chaque saison trouve son miroir avec une pièce homonyme d’Henri Tomasi, Samuel Barber, Jennifer Higdon (compositrice décidément choyée en ce moment – voir son superbe Concerto pour harpe récemment gravé en première mondiale chez Azica) et Cecilia McDowall (née en 1951).
S’il est heureux de découvrir deux œuvres méconnues de Tomasi et Barber, c’est surtout le choix de deux compositrices contemporaines qui marque durablement: le raffinement de Higdon fait mouche ici encore, autour d’une fluidité aérienne pleine d’esprit, dans le style néoclassique de Stravinski. McDowall fait valoir davantage d’états d’âme et de caractère, le tout parfaitement mis en valeur par l’élan et la grâce des interprètes, encore une fois à leur meilleur. Un très beau disque.
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