Après un premier volume consacré au Capriccio, à la Suite tirée de l’opéra La Petite Renarde rusée et à la célèbre Sinfonietta,
Edward Gardner poursuit son exploration de l’œuvre symphonique de
Janácek, aux accents si immédiatement identifiable. Les multiples
raffinements d’une orchestration toujours originale parcourent ainsi les
différentes œuvres ici réunies, à l’exception de la brève Ouverture de
l’opéra Jenůfa. Composée en 1894 et abandonnée lors de la
création dix ans plus tard, elle trahit encore certains automatismes
d’écriture tournés vers le passé, expliquant très certainement sa
reconversion en ouverture de concert, sous le titre Jalousie.
Les poèmes symphoniques L’Enfant du violoneux (1913) et La Ballade de Blanik (1920), entourant le chef-d’œuvre Taras Bulba (1915-1918), rappellent l’inspiration postromantique d’un compositeur qui mit longtemps à trouver sa voie. Si la splendide captation sonore et le geste équilibré de Gardner rendent justice à ces partitions, il faudra cependant s’intéresser en priorité aux deux œuvres inachevées gravées ici, révélatrices de la dernière manière du compositeur tchèque, admirablement inspiré par sa palette de thèmes variés, en une ambiance volontiers chambriste.
On doit à Milos Stedron et Leos Faltus la version faisant autorité de la symphonie inachevée Le Danube (1923-1925), pour voix et orchestre, présentée en 1985, avant qu’ils ne s’intéressent trois ans plus tard à la reconstruction du Concerto pour violon «L’Errance d’une petite âme» (1926). Abandonné par Janácek pour servir de matériau au Prélude de son opéra De la maison des morts, ce concerto bénéficie du superbe archet lyrique de James Ehnes, très en verve. Si la version de Taras Bulba se montre de bonne tenue, sans pour autant constituer un jalon essentiel de la discographie, ce disque s’avère cependant tout à fait recommandable afin d’aller au-delà des grandes œuvres symphoniques bien connues.
Les poèmes symphoniques L’Enfant du violoneux (1913) et La Ballade de Blanik (1920), entourant le chef-d’œuvre Taras Bulba (1915-1918), rappellent l’inspiration postromantique d’un compositeur qui mit longtemps à trouver sa voie. Si la splendide captation sonore et le geste équilibré de Gardner rendent justice à ces partitions, il faudra cependant s’intéresser en priorité aux deux œuvres inachevées gravées ici, révélatrices de la dernière manière du compositeur tchèque, admirablement inspiré par sa palette de thèmes variés, en une ambiance volontiers chambriste.
On doit à Milos Stedron et Leos Faltus la version faisant autorité de la symphonie inachevée Le Danube (1923-1925), pour voix et orchestre, présentée en 1985, avant qu’ils ne s’intéressent trois ans plus tard à la reconstruction du Concerto pour violon «L’Errance d’une petite âme» (1926). Abandonné par Janácek pour servir de matériau au Prélude de son opéra De la maison des morts, ce concerto bénéficie du superbe archet lyrique de James Ehnes, très en verve. Si la version de Taras Bulba se montre de bonne tenue, sans pour autant constituer un jalon essentiel de la discographie, ce disque s’avère cependant tout à fait recommandable afin d’aller au-delà des grandes œuvres symphoniques bien connues.
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