Naxos et Alexander Walker poursuivent leur exploration de la musique
symphonique du compositeur germano-polonais Ignatz Waghalter (1881-1949)
après un premier disque paru voilà trois ans. Totalement inédites au disque, les trois œuvres
enregistrées permettent de retrouver ses qualités mélodiques
irrésistibles. On découvre ainsi deux extraits de Mandragola,
deuxième opéra composé en 1914 par ce natif de Varsovie, célébré
largement en son temps avant de voir son succès interrompu par le
premier conflit mondial. On y perçoit l’influence de Richard Strauss
dans l’enchevêtrement virtuose des timbres, mais peut-être plus encore
de Franz Schreker pour sa capacité à jouer de la mélodie principale avec
les contrechants.
Redécouverte par Alexander Walker, la New World Suite n’a visiblement jamais été jouée depuis sa composition en 1939, deux ans tout juste après son installation définitive à New York. Pièce délicieuse, elle permet de se délecter du savoir-faire de Waghalter, qui mêle harmonieusement emprunts au jazz et au cabaret, rappelant souvent Gershwin, l’un de ses compositeurs favoris. On pense aussi à Chostakovitch et ses danses grotesques, tandis que Waghalter opte pour une orchestration fluide et légère, marquée par l’importance des vents et du piano. Les cuivres ne sont pas en reste mais c’est surtout la danse qui prédomine, les valses nombreuses apportant une atmosphère joyeuse, festive et colorée.
La toute dernière pièce gravée sur ce disque fait aussi appel à des rythmes de valse, mais son orchestration moins raffinée déçoit à force de lourdeurs. Au niveau interprétatif, l’Orchestre symphonique d’Etat «Nouvelle Russie» se montre à la hauteur de ces recréations. Fondée en 1990, cette formation, qui ne doit pas être confondue avec l’ancien orchestre de Yevgeny Svetlanov, est dirigée avec un admirable sens du rythme et des transitions par un Alexander Walker inspiré. Un disque idéal pour continuer à parfaire la connaissance de l’art d’Ignatz Waghalter.
Redécouverte par Alexander Walker, la New World Suite n’a visiblement jamais été jouée depuis sa composition en 1939, deux ans tout juste après son installation définitive à New York. Pièce délicieuse, elle permet de se délecter du savoir-faire de Waghalter, qui mêle harmonieusement emprunts au jazz et au cabaret, rappelant souvent Gershwin, l’un de ses compositeurs favoris. On pense aussi à Chostakovitch et ses danses grotesques, tandis que Waghalter opte pour une orchestration fluide et légère, marquée par l’importance des vents et du piano. Les cuivres ne sont pas en reste mais c’est surtout la danse qui prédomine, les valses nombreuses apportant une atmosphère joyeuse, festive et colorée.
La toute dernière pièce gravée sur ce disque fait aussi appel à des rythmes de valse, mais son orchestration moins raffinée déçoit à force de lourdeurs. Au niveau interprétatif, l’Orchestre symphonique d’Etat «Nouvelle Russie» se montre à la hauteur de ces recréations. Fondée en 1990, cette formation, qui ne doit pas être confondue avec l’ancien orchestre de Yevgeny Svetlanov, est dirigée avec un admirable sens du rythme et des transitions par un Alexander Walker inspiré. Un disque idéal pour continuer à parfaire la connaissance de l’art d’Ignatz Waghalter.
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